Confrontée à une première situation de départ en Syrie dès 2014, la Maison des Ados de Strasbourg s’est emparée de la question des radicalisations pour comprendre ce phénomène et surtout pour accompagner les adolescents et leurs familles. Au-delà du regard anthropologique, la radicalisation apparaît alors comme un moyen d’apaisement d’une souffrance psychique non spécifique, qui peut s’observer dans une multitude de situations cliniques différentes. À ce titre, la Maison des Ados de Strasbourg appréhende la radicalisation comme un « nouveau symptôme adolescent ».