L’évaluation de l’attractivité des quartiers prioritaires

« Depuis 40 ans, la politique de la ville a pour objectif de réduire les écarts entre les quartiers dits « prioritaires » et les autres, en améliorant les conditions de vie de leurs habitants. L’État y consacre environ 10 Md€ chaque année, auxquels s’ajoutent les financements de la rénovation urbaine et les dépenses, difficilement mesurables, des collectivités territoriales.
En s’appuyant sur une enquête nationale et l’étude approfondie de la situation de huit quartiers prioritaires, la Cour et quatre chambres régionales des comptes ont procédé à l’évaluation d’un des objectifs clefs de cette politique publique : l’attractivité des quartiers prioritaires autour de trois dimensions de la vie quotidienne : le logement, l’éducation et l’activité économique.
En dépit des moyens financiers et humains déployés, cette attractivité a peu progressé en dix ans. Pour y remédier, la Cour formule quatre orientations générales et 13 recommandations. »

Générations et transmission. Introduction

« L’une des fonctions essentielles de la famille est la transmission : transmission génétique bien sûre, mais aussi bien d’autres, comme celles d’un savoir, d’une expérience, d’un savoir-faire et d’un savoir être. Premier milieu social où évolue le tout-petit, la famille est porteuse d’un modèle de socialisation et de couple, d’une manière de concevoir les hiérarchies et les relations, d’un langage et donc d’une manière de communiquer, même en se taisant. A ces formes de transmissions au premier degré (car connues le plus souvent de ses acteurs et exercées volontairement par eux) s’en ajoutent d’autres, plus implicites, façonnées par une histoire transgénérationnelle qui remonte dans la nuit des temps. Elles véhiculent les valeurs et les mythes, les habitudes et rituels répétés de manière automatique sans que vienne à la conscience l’idée d’en questionner le sens. »

La radicalisation tend à broyer de la haine brute

« Les premiers états généraux psy sur le phénomène jihadiste sont organisés cette semaine à Paris. Pour le psychanalyste, organisateur de l’événement, il faut accentuer l’effort de prévention primaire car le danger des radicalités ne réside pas seulement dans les passages à l’acte terroriste. »

Djihadisme, radicalisation et islamophobie en débats.

« Les auteurs de ce collectif ont pour ambition de faire l’état de la réflexion universitaire de façon plus distanciée sur un sujet qui fait malheureusement, trop souvent, l’objet de débats passionnés, idéologiquement orientés. »

Dix attentats qui ont changé le monde

« Cyrille Bret, géopoliticien, dans son ouvrage « Dix attentats qui ont changé le monde. Comprendre le terrorisme au XXIᵉ siècle », vient détailler les dix attaques terroristes les plus marquantes de ces vingt dernières années : le 11 septembre 2001 à New York et Washington (États-Unis) ou « 9/11 » ; le 11 mars 2004 à Madrid (Espagne) ou « 11-M » ; le 1er septembre 2004 à Beslan (Russie) ; le 26 novembre 2008 à Mumbai (Inde) ; le 22 juillet 2011 à Utoya et Oslo (Norvège) ; le 18 mars 2015 à Tunis (Tunisie) ; le 13 novembre 2015 à Paris (France) ; le 22 mars 2016 à Bruxelles (Belgique) ; le 4 avril 2017 à Khan Cheikhoun (Syrie) ; et le 15 janvier 2019 à Nairobi (Kenya). »

L’intervention sociale face à l’impératif sécuritaire. Système de défiance et colonisation du monde vécu

« L’auteur interroge les effets de la politique publique de lutte et de prévention contre la radicalisation sur le secteur de l’intervention sociale. Après le discours d’Emmanuel Macron appelant à lutter contre le « séparatisme islamiste », l’auteur s’attache à comprendre les difficultés d’une politique publique cherchant à faire dialoguer grammaire sécuritaire et grammaire sociale. À partir d’une enquête de terrain de quatre ans s’appuyant sur la méthode de la participation observante et des entretiens semi-directifs, l’auteur propose une analyse du système de défiance généralisée générée par cette politique publique. La colonisation du travail social par la grammaire sécuritaire empêche les professionnels de l’intervention sociale d’accomplir leur mission. Pour conclure, l’auteur propose un changement de paradigme à partir du concept de « prévention des polarisations ». »

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