Islamismes: état des lieux

«  Alors que l’on s’interroge sur ce qu’il reste d’al-Qaïda, la victoire des Talibans en Afghanistan est considérée comme sienne par l’Organisation qui se veut l’incarnation du djihad international, et qui s’est transformée au fil des décennies en actrice de plusieurs insurrections à travers le monde, notamment dans la région du Sahel. »

Invités :

Anne-Clémentine Larroque, analyste-historienne pour la Justice, spécialiste de l’idéologie islamiste et chargée de cours à Sciences Po en questions internationales.
Haoues Seniguer, maître de conférences en Science politique à Sciences Po Lyon. Chercheur au Laboratoire Triangle. Directeur adjoint de l’Institut d’Études de l’Islam et des sociétés du monde musulman.
Stéphane Lacroix, professeur associé à l’École des Affaires Internationales de Sciences Po. Chercheur au Ceri de Sciences Po.

Iyad Ag Aly, entre jonction des fronts sahéliens et ancrage au djihad global : Décryptage d’un discours de rupture Spécial

« L’enregistrement diffusé à travers Az-Zallâqa au sujet du dernier message d’Iyad Ag Aly renseigne sur la ligne claire désormais assumée par le chef et coordonnateur de ce qui est communément appelé le « G5 Djihadiste ». Dans l’élaboration du message, à part les effets spéciaux classiques dont abusent aussi bien Al-Qaida que le Groupe Etat islamique (Daesh- ISIS), Iyad Ag Aly se présente comme investi d’une mission de jonction entre le Djihâd sahélien et le courant mondialiste. Partant de considérations générales dont le but est d’affirmer l’inscription de son action et de celui de son mouvement dans le canevas général du djihadisme mondial, le chef du Jamâat Nuçrat al-islâm wal Muslimîna (JNIM-GSIM) s’arrête sur l’importance d’un message spécifique aux mouvements djihadistes au Sahel : la nécessité de jonction des fronts face aux nouveaux enjeux. »

Mémoire croisées, droits de l’homme et de la femme, migrants…

« Au-delà ses problèmes géopolitiques « classiques », les questions liées à l’humain, au post-colonial, à la démocratie ou encore aux droits des femmes constituent souvent des écueils dans la construction d’un vaste espace pacifié, notamment entre nord et sud de la Méditerranée. »

Quelles menaces et quels enjeux après la chute du califat ?

Le 7 novembre 2019 s’est tenue une conférence internationale sur le terrorisme intitulé « Quelles menaces et quels enjeux après la chute du califat ? ». Conférence organisé par le Centre d’analyse du terrorisme (CAT) et le Counter Extremism Project (CEP).
De nombreux praticiens et experts français et européens étaient réunis autour d’une table-ronde.

États-Unis – Afrique : quels sont les enjeux de la visite d’Antony Blinken sur le continent ?

«  Le secrétaire d’État américain Antony Blinken passe cinq jours sur le continent. Il débute sa tournée au Kenya. Il se rendra ensuite au Nigeria. Puis il terminera son déplacement au Sénégal. Cette tournée intervient au moment où la France a mis fin à l’opération Barkhane au Sahel. Quels sont les enjeux du premier voyage officiel du chef de la diplomatie américaine sur le continent ? Entretien avec Bakary Sambe, directeur du Timbuktu Institute-African Center for Peace Studies. »

Défis transnationaux et sécuritaires aux frontières Guinée – Mali – Sénégal : entre vulnérabilités et résilience

« Le Sénégal s’est illustré comme modèle de résilience aux problèmes de sécurité dans le Sahel. Cela n’est pourtant pas généralisable à l’ensemble de ses régions, pour certaines excentrées de leurs capitales. C’est notamment le cas des régions frontalières comme Kédougou, située au Sud-Est du Sénégal et voisine de la République de Guinée et du Mali. Les défis auxquels est soumise cette région riche en culture Bassari et en minéraux sont particuliers à la transnationalité des acteurs en jeu. En proie à d’importants flux migratoires générés par la recherche de l’or, la frontière entre ces pays pose des défis socio-sécuritaires entre activités illégales (prostitution, exploitation infantile) et menace terroriste.»

Avec la mort de l’émir de l’Etat islamique, la France réaffirme sa présence au Sahel.

« Dans la nuit du 15 au 16 septembre, le président Macron annonce, plusieurs semaines après les faits, la mort du chef du groupe jihadiste Etat islamique au Grand Sahara (EIGS), Adnan Abou Walid al-Sahraoui. Entre realpolitik et « multilatéralisme dérégulé », la victoire militaire française sur fond de redéfinition stratégique dans le Sahel reste à modérer… »

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