Procès terroristes : des trajectoires pour comprendre, juger et réparer
Le 8 septembre débute le procès des attentats du vendredi 13 novembre 2015 à Paris.
« Depuis 2017, plusieurs attentats djihadistes (issus de la dernière vague djihadiste couvrant les attentats de 2012 à aujourd’hui) ont été jugés lors de procès souvent très médiatisés et la justice française n’en est pas à son coup d’essai. »
Les signalements pour « risque de radicalisation » dans les établissements scolaires en France, nouvel outil de régulation de l’islam
« Cet article, en s’appuyant sur l’étude des signalements pour « risque de radicalisation » au sein des établissements scolaires, interroge l’aspect normatif inhérent à la politique publique de prévention de la radicalisation et son impact normalisant sur les comportements des élèves. L’analyse des motifs de signalement, basée sur les perceptions subjectives des enseignants, met en lumière la construction différenciée du « risque » qui peut caractériser aussi bien la situation vécue par l’élève que l’élève lui-même. Nouvel outil de régulation de l’islam en milieu scolaire, les signalements des personnels éducatifs sont une injonction à la mise en conformité des comportements des élèves avec un cadre scolaire laïque de plus en plus sanctuarisé. Cependant, resitués au sein d’un suivi pédagogique quotidien, les signalements s’inscrivent dans un objectif plus vaste, celui d’une transformation des subjectivités adolescentes et enfantines. »
La protection judiciaire de la jeunesse en proie au séparatisme Religieux
« Un rapport que s’est procuré Le Figaro dresse un constat inquiétant de l’emprise religieuse sur les foyers et centres éducatifs fermés. La question des repas est au centre de la préoccupation des enquêteurs. »
La pathologisation de l’activisme radical. De l’OAS à Action directe, les examens psychiatriques à la Cour de sûreté de l’État
« L’article, qui s’appuie sur le dépouillement d’archives d’une juridiction d’exception, la Cour de sûreté de l’État, vise à comprendre la systématisation du recours à l’expertise psychiatrique dans le cadre de la répression des « ennemis publics ». Il essaie dès lors d’en dégager les conditions de possibilité, en insistant sur le bouleversement des logiques répressives induit par la création d’un nouveau tribunal spécialisé dans le jugement des crimes et des délits politiques. Ce faisant, il éclaire aussi les modalités de résistance à cette pratique, inédite par sa banalisation, et la manière dont elle peut être détournée par les militants. Il s’agit surtout de montrer en quoi l’expertise psychiatrique participe d’une pathologisation du militantisme radical, par des procédés complémentaires d’anormalisation/normalisation des illégalismes commis ; et, plus généralement, comment elle favorise le long processus de dépolitisation des crimes et des délits. »
Isoler ou « réinsérer » ? Le dilemme de la prison face aux personnes impliquées dans des affaires de terrorisme
« Alors qu’environ 450 détenus condamnés pour une infraction à caractère terroriste ou radicalisés doivent être libérés d’ici à la fin 2019, la politique d’isolement pratiquée à leur égard inquiète. Des avocats et des magistrats ont peur que ces conditions drastiques compromettent leur réinsertion. »
Djihadistes un jour, djihadistes toujours ? Un programme de déradicalisation vu de l’intérieur
« Cette étude est le fruit d’une enquête de terrain exceptionnelle au sein du Programme d’accompagnement individualisé et de réaffiliation sociale (PAIRS), dédié notamment à la réinsertion de djihadistes sortant de prison. Elle offre une vision nuancée de la déradicalisation et de la problématique de la récidive terroriste. »
Djihadisme et démocratie, Pour une convention citoyenne sur la violence politique
« Pour comprendre le phénomène du djihadisme, il est capital de quitter le régime simplificateur du temps court, de l’opinion et de l’anathème. L’ouverture d’importants procès liés aux attentats terroristes est peut-être l’occasion d’organiser une convention citoyenne sur la violence politique. »
Al-Qaida menace « Charlie Hebdo » après la nouvelle publication des caricatures de Mahomet
« A l’occasion du début du procès des attentats de janvier 2015, le journal a republier en « une » les caricatures de Mahomet, celles qui avaient fait du journal une cible des djihadistes.
Le groupe américaine Site, groupe spécialisé dans la surveillance des organisations djihadistes, rapporte qu’Al-Qaïda menace à nouveau d’attaquer la rédaction de l’hebdomadaire. »